La rencontre de Maitre et de Laure

Un homme, Une femme, des echanges.
Simplement un journal à deux faces.

MetLaur@live.fr

jeudi 23 avril 2009

Jeudi - Semaine 7

J'ai hesité. Toute la matinée j'ai hesité.
Et si il mentait. Et si tout cela n'etait encore qu'un moyen de pression supplementaire pour que je ne puisse plus refuser ses demandes. A 10h00, j'avais pris la decision de ne pas y aller. A 11h00, j'ai changé d'avis; Au pire il continuera, au mieux il tiendra sa parole. Qu'est ce que je risque de plus ?

A 12h00, je me suis donc rendue la-bas. Avec un quart d'heure d'avance. Sur le lit, une rose bleue posée en travers de l'oreiller. J'ai quitté ma veste, verifié que mon telephone etait eteint et ai defait mon pantalon devant la glace. J'ai vu mon reflet; ce chemisier blanc ne laissant apparaitre que le bas de mon shorty en dentelle couleur perle. Etais-ce une intuition quand je me suis habillée ce matin de choisir un sousvetement un brin sexy. Je me suis tournée vers le tiroir, attirée, comme pour voir si tout y etait encore. Oui, le vibro, le string, la nuisette, la robe, la jupe ... et les bas. Je n'en ai jamais portés. Des bas. Il n'y a peut etre qu'ici que j'en porterais. Je les ai essayés.
Face à la glace, je les ai enfilés. Un par un, n'osant pas trop les remonter trop de peur de les dechirer.
Sur la table de nuit, j'ai vu les menottes et le masque. Mon coeur s'est emballé quand j'ai vu un preservatif à coté. Ai je vraiment envie d'aller si loin ... meme une derniere fois ...
12h13. j'ai deposé la rose sur ma veste et suis allée m'allonger. Le "clic" de la premiere menotte à mon poignet. J'ai mis le masque sur mon visage. Les mains en arriere, je me suis attachée à la tete du lit. "Clic", me voila sienne.

De tres longues minutes. Puis le bruit d'une clé dans la porte. Puis la porte qui se ferme. Des pas. Froissements de vetements. Et puis une presence sur le lit.
Un baiser sur mes levres. Fraise, non cerise. Delicatesse d'avoir mastiqué un shewing gum.
"Bonjour Laure ... pas un mot ... ne dis rien. Quelle belle tenue".
Sa main sur mon visage. Legerement moite. Et puis les boutons de mon chemisier un par un ont cédé a ses doigts; sa main a glissé sur mon cou, ma poitrine, mon ventre puis est revenue sur mes seins. Sous le tissu de mon soutif, il a mis en emoi cette partie de mon corps, caressant, serrant, pinçant doucement; il a baissé la dentelle pour mettre à nu un sein. Puis l'autre. Le lit s'est un peu affaissé au meme moment ou je sentais la chaleur de sa langue sur un teton. Lechés, sucottés, mordu, mes seins ont repondu à cette caresse, tendus et sensible. Sa main qui decrivait de petits cercles autour de mon nombril est descendu sur mon shorty, sur ma chatte. Une pression sur ma cuisse m'a indiqué de m'ouvrir; le contact electrisant sur ces bas; j'ai ouvert mes jambes, ecarté completement mes cuisses. Il embouchait toujours mes seins quand sa main est remontée sur mon ventre pour disparaitre sous ma dentelle. J'ai ouvert ma bouche pour laisser echapper un premier souffle. Sa caresse, appuyée sur mes levres, plus douce sur mon clito, m' amenée dans un premier etat de plaisir. Mon souffle s'est transformé en haletement au fur et à mesure que ses doigts prenaient possession de mon intimité. Ma chatte, ses doigts; la temperature de la piece est montée en quelques minutes. Puis il a retiré sa main. Il a bougé sur le lit et ses mains ont retiré le rempart de dentelle.
Il s'est levé, a marché, s'est immobilisé, puis est revenu. Une odeur de vanille. Ses deux mains se sont posés sur mon ventre. De l'huile à la vanille. Il m'a massé le ventre jusqu'a la limite de mon soutif; il a surement remis de l'huile avant de m'enduire le haut de la cuisse denudée puis l'haine, puis mes levres. Sa main a glissé sous mes fesses et en remontant ,un doigt a parcouru mon sillon. La chaleur s'est envahit de mon sexe ainsi caressé et mon bourgeon s'est dressé. Je crois avoir miaulé de plaisir quand sa langue a touché mon bouton. Tout en me sucant, il m'a penetrée d'un doigt. Puis deux doigts dans un mouvement regulier, allant jusqu'au fond de moi. Je me suis sentie couler sur lui. Mes haletements se sont transformés en gemissements, de moins en moins dissimulés, je me suis laissé aller. Ses doigts ont été remplacés par sa langue qui s'est faite conquerante quand un doigt a caressé mon petit trou plissée.
"Détends toi" m'a t il dit en semblant se redresser. Son doigt a alors progréssé dans mon cul et s'est immobilisé. Puis il a repris d'assaut ma chatte de ses doigts pour me branler plus fort, plus vite; des petits mouvements dans mes fesses, facilités par l'huile. Il a acceléré le rythme, entre mes levres, provoquant une montée de mon plaisir jusqu'a me faire faillir et pousser a ses oreilles le cri de ma jouissance. J'ai joui. Une jouissance forte. Une jouissance bestiale.
Ses doigts ne bougeaient plus en moi. Il a posé un baisé sur mon petit buisson taillé.
"Reste ainsi pour l'instant".

J'ai compris qu'il partait. La porte a claquée. J'aurais pu m'endormir ainsi. Petit a petit, mon coeur a repris son rythme et je me suis detachée. Masque otée, je me suis levée, les jambes legerement vascillantes. Ma chatte trempée, mes levres gonflées, je n'ai pas voulu me laver de peur de me toucher.

J'ai fait glisser les bas, remis mon shorty, mon pantalon; rattaché mon chemisier.
Sur le bureau, la rose bleu, une carte et une boite enrubannée.

Sur la carte :"Merci, un petit cadeau. Ouvre le à ton bureau. Adieu, Signé Maitre".
Un peu d'eau sur mon visage, un geste pour me recoiffer et je suis repartie à mon bureau.

13h40. Assise à mon bureau, j'ouvre le paquet. Des boules de geisha. Un mot de lui juste en dessous. "A chaque fois que tu les glisseras en toi, tu penseras à moi. Ainsi je n'ai pas vraiment disparu. Mais tu es libre ...".
Connectée à Internet, le site ou il m'ecrivait n'a pas disparu mais il est vide. Je regarde la signification de la rose bleue :
Le bleu évoque aussi les rêves,l'évasion, l'imagination et la liberté.

Je ne sais pourquoi mais je me sens bizarre. Est ce encore les sensations de ce midi ...

8 commentaires:

  1. Zut alors...
    Vous êtes certaine d'en être heureuse ?

    RépondreSupprimer
  2. Heureuse ... non ...
    Peut être un peu frustrée finalement.

    Laure.

    RépondreSupprimer
  3. Comme je te comprends Laure... Cette "disparition" sans en être une... Quoi de plus frustrant?
    Ne penses-tu que c'est une ruse pour que tu vois combien de temps tu pourras tenir sans lui? Oui je sais je suis un peu tordue sur ce coup là.
    En tout cas, je t'embrasse et espère à bientôt

    RépondreSupprimer
  4. Laure, n'as-tu pas songé un instant
    que cet homme, ce maître, cet amant
    pourrait être tout simplement votre mari
    qui est timide mais qui a des envies ;-)

    RépondreSupprimer
  5. Moi aussi, j'ai enfilé une petite robe noire aujourd'hui ... Et qui sera celui qui regardera entre mes jambes ... Je ne sais pas encore ... mais j'ai hâte ... lol

    RépondreSupprimer
  6. @beaverstef : peut etre ...

    @Multi-sourire : mon mari ??? Oh que non ... je l'aurais "reconnu" ... et puis il ne m'a jamais fait jouir ainsi.

    RépondreSupprimer
  7. @Calia : juste une petite robe noire ?

    RépondreSupprimer
  8. Hummm Maître, que vous me paraissez exquis!!Quelle sensualité, quelle subtilité, quelle élégance!!! Votre langue a l'air si douce, si habile...

    RépondreSupprimer