La rencontre de Maitre et de Laure

Un homme, Une femme, des echanges.
Simplement un journal à deux faces.

MetLaur@live.fr

mercredi 29 avril 2009

Mercredi - Semaine 8

Hier soir, je suis restée tres tard au travail. Faute à mon chéri qui de toute facon ne rentrait pas.
21h15. Je pianotais sur mon PC. Quelques documents imprimés et j'ai pris l'agrafeuse dans mon tiroir. Et j'ai vu la boite. La boite contenant son cadeau. J'avais essayé de ne pas penser à lui.
Pourquoi ai je fait ca ?

La lumiere du couloir etait eteinte; seul mon ecran eclairait mon bureau. Vide, calme. J'ai sorti ce jouet de son ecrin. Meme pas belle cette couleur pistache. Peut etre ce pour cela que j'ai voulu la faire disparaitre. J'ai remonté ma jupe longue, me suis affaissée dans mon fauteuil; De la salive sur mes doigts, j'ai preparé cet objet. Je me suis sentie obscene à deplacer ma culotte, ouvrir mes levres par cette pression, puis glisses ses boules en moi. Pas si grosses et pourtant pas si simples à installer. Mon inexperience. Et puis rien de transcendant. Deçue. Assise a mon bureau j'ai continué à travailler.

Et puis je me suis levée assez brusquement pour aller jusqu'a l'armoire ... deux malheureux metres... enfin pas si malheureux. Une sensation de roulement. Une vibration. Je crois avoir fait un "Oh". Surprenant cette sensation. Mais pas desagreable.
J'ai plié les affaires et suis partie prendre mon bus, mon métro. Progressivement cela a pris de l'ampleur. Les premiers pas, les mouvements du bus, un peu de calme dans le metro, pour terminer sur les derniers metres me menant à l'entrée de l'immeuble. Ma culotte etait trempée; j'ai quand meme pris l'escalier. A peine la porte fermée, je les ai quitté et me suis soulagée ...

Et j'ai ecrit un mot sur le site. Très court.
"J'ai essayé votre cadeau. Merci."

09h15. Ce matin il n'a toujours pas repondu.

lundi 27 avril 2009

Lundi - Semaine 8

09h00. Rien sur le site. Rien dans mes mails. Pas de textos.
Je lui ai pourtant envoyé un mail pour le remercier de son cadeau. Je ne m'en suis pas servi quand meme. Je suis meme allée jusqu'a laisser un message sur le site. Un site vide.
"Cher maitre,
Que dois-je faire des clés ? Que dois-je faire du "materiel" qui se trouve à mon bureau ?
Laure."

jeudi 23 avril 2009

Jeudi - Semaine 7

J'ai hesité. Toute la matinée j'ai hesité.
Et si il mentait. Et si tout cela n'etait encore qu'un moyen de pression supplementaire pour que je ne puisse plus refuser ses demandes. A 10h00, j'avais pris la decision de ne pas y aller. A 11h00, j'ai changé d'avis; Au pire il continuera, au mieux il tiendra sa parole. Qu'est ce que je risque de plus ?

A 12h00, je me suis donc rendue la-bas. Avec un quart d'heure d'avance. Sur le lit, une rose bleue posée en travers de l'oreiller. J'ai quitté ma veste, verifié que mon telephone etait eteint et ai defait mon pantalon devant la glace. J'ai vu mon reflet; ce chemisier blanc ne laissant apparaitre que le bas de mon shorty en dentelle couleur perle. Etais-ce une intuition quand je me suis habillée ce matin de choisir un sousvetement un brin sexy. Je me suis tournée vers le tiroir, attirée, comme pour voir si tout y etait encore. Oui, le vibro, le string, la nuisette, la robe, la jupe ... et les bas. Je n'en ai jamais portés. Des bas. Il n'y a peut etre qu'ici que j'en porterais. Je les ai essayés.
Face à la glace, je les ai enfilés. Un par un, n'osant pas trop les remonter trop de peur de les dechirer.
Sur la table de nuit, j'ai vu les menottes et le masque. Mon coeur s'est emballé quand j'ai vu un preservatif à coté. Ai je vraiment envie d'aller si loin ... meme une derniere fois ...
12h13. j'ai deposé la rose sur ma veste et suis allée m'allonger. Le "clic" de la premiere menotte à mon poignet. J'ai mis le masque sur mon visage. Les mains en arriere, je me suis attachée à la tete du lit. "Clic", me voila sienne.

De tres longues minutes. Puis le bruit d'une clé dans la porte. Puis la porte qui se ferme. Des pas. Froissements de vetements. Et puis une presence sur le lit.
Un baiser sur mes levres. Fraise, non cerise. Delicatesse d'avoir mastiqué un shewing gum.
"Bonjour Laure ... pas un mot ... ne dis rien. Quelle belle tenue".
Sa main sur mon visage. Legerement moite. Et puis les boutons de mon chemisier un par un ont cédé a ses doigts; sa main a glissé sur mon cou, ma poitrine, mon ventre puis est revenue sur mes seins. Sous le tissu de mon soutif, il a mis en emoi cette partie de mon corps, caressant, serrant, pinçant doucement; il a baissé la dentelle pour mettre à nu un sein. Puis l'autre. Le lit s'est un peu affaissé au meme moment ou je sentais la chaleur de sa langue sur un teton. Lechés, sucottés, mordu, mes seins ont repondu à cette caresse, tendus et sensible. Sa main qui decrivait de petits cercles autour de mon nombril est descendu sur mon shorty, sur ma chatte. Une pression sur ma cuisse m'a indiqué de m'ouvrir; le contact electrisant sur ces bas; j'ai ouvert mes jambes, ecarté completement mes cuisses. Il embouchait toujours mes seins quand sa main est remontée sur mon ventre pour disparaitre sous ma dentelle. J'ai ouvert ma bouche pour laisser echapper un premier souffle. Sa caresse, appuyée sur mes levres, plus douce sur mon clito, m' amenée dans un premier etat de plaisir. Mon souffle s'est transformé en haletement au fur et à mesure que ses doigts prenaient possession de mon intimité. Ma chatte, ses doigts; la temperature de la piece est montée en quelques minutes. Puis il a retiré sa main. Il a bougé sur le lit et ses mains ont retiré le rempart de dentelle.
Il s'est levé, a marché, s'est immobilisé, puis est revenu. Une odeur de vanille. Ses deux mains se sont posés sur mon ventre. De l'huile à la vanille. Il m'a massé le ventre jusqu'a la limite de mon soutif; il a surement remis de l'huile avant de m'enduire le haut de la cuisse denudée puis l'haine, puis mes levres. Sa main a glissé sous mes fesses et en remontant ,un doigt a parcouru mon sillon. La chaleur s'est envahit de mon sexe ainsi caressé et mon bourgeon s'est dressé. Je crois avoir miaulé de plaisir quand sa langue a touché mon bouton. Tout en me sucant, il m'a penetrée d'un doigt. Puis deux doigts dans un mouvement regulier, allant jusqu'au fond de moi. Je me suis sentie couler sur lui. Mes haletements se sont transformés en gemissements, de moins en moins dissimulés, je me suis laissé aller. Ses doigts ont été remplacés par sa langue qui s'est faite conquerante quand un doigt a caressé mon petit trou plissée.
"Détends toi" m'a t il dit en semblant se redresser. Son doigt a alors progréssé dans mon cul et s'est immobilisé. Puis il a repris d'assaut ma chatte de ses doigts pour me branler plus fort, plus vite; des petits mouvements dans mes fesses, facilités par l'huile. Il a acceléré le rythme, entre mes levres, provoquant une montée de mon plaisir jusqu'a me faire faillir et pousser a ses oreilles le cri de ma jouissance. J'ai joui. Une jouissance forte. Une jouissance bestiale.
Ses doigts ne bougeaient plus en moi. Il a posé un baisé sur mon petit buisson taillé.
"Reste ainsi pour l'instant".

J'ai compris qu'il partait. La porte a claquée. J'aurais pu m'endormir ainsi. Petit a petit, mon coeur a repris son rythme et je me suis detachée. Masque otée, je me suis levée, les jambes legerement vascillantes. Ma chatte trempée, mes levres gonflées, je n'ai pas voulu me laver de peur de me toucher.

J'ai fait glisser les bas, remis mon shorty, mon pantalon; rattaché mon chemisier.
Sur le bureau, la rose bleu, une carte et une boite enrubannée.

Sur la carte :"Merci, un petit cadeau. Ouvre le à ton bureau. Adieu, Signé Maitre".
Un peu d'eau sur mon visage, un geste pour me recoiffer et je suis repartie à mon bureau.

13h40. Assise à mon bureau, j'ouvre le paquet. Des boules de geisha. Un mot de lui juste en dessous. "A chaque fois que tu les glisseras en toi, tu penseras à moi. Ainsi je n'ai pas vraiment disparu. Mais tu es libre ...".
Connectée à Internet, le site ou il m'ecrivait n'a pas disparu mais il est vide. Je regarde la signification de la rose bleue :
Le bleu évoque aussi les rêves,l'évasion, l'imagination et la liberté.

Je ne sais pourquoi mais je me sens bizarre. Est ce encore les sensations de ce midi ...

Semaine 7 - jeudi

"Laure,
Puisque vous le prenez ainsi, soit.
Vous voulez que je vous laisse en paix. Tres bien. Dans ce cas, soyez une derniere fois à moi et le chantage dont je vous ai fait la victime s'arretera.
Ce midi, vous viendrez à l'appartement. Vous trouverez sur la table de nuit le masque et les menottes. Comme vous le constaterez les menottes s'ouvrent et se ferment sans clé; vous pourrez donc vous liberer à souhait.
Vous m'attendrez allongée sur le lit, masque sur les yeux, en ayant au préalable enlevée seulement votre pantalon. Vos mains seront attachées à la tete du lit au moyen des menottes. Je vous rejoindrai vers 12h15.
Bonne matinée,
Maitre."

mercredi 22 avril 2009

Mercredi - Semaine 7

J'ai obei. Je suis passée à l'appart.
J'ai ouvert ce tiroir. La jupe y etait. Une jupe très courte. Trop courte. Une jupe noire, legere, plissée. Je l'ai essayé puis remise dans le tiroir. Chemisier par dessus mon pantalon, je suis allée à mon travail. Je lui ai envoyé la reponse qu'il attendait en arrivant.
"Maitre,
Je ne lui refuse rien que je n'aime et qui me paraisse normal. C'est peut etre lui qui en attend trop. Quoiqu'il en soit, cela ne vous regarde pas.
Pour ce qui est de la jupe, je ne suis pas une exhibissionniste et n'ai donc pu acceder à votre demande.
Laure".

Semaine 7 - Mercredi

Elle m'a envoyé un mail !
A cause de moi, elle s'est pris le bec avec son cheri. Et alors ! Comme je lui ai repondu, elle n'avait qu'à le satisfaire et tout se serait bien passé. Moi qui lui organise une belle soirée, voila comment elle me remercie ! Mais comme on dit, il faut battre le fer tant qu'il est chaud ...
Je lui ai envoyé quelques recommandations hier soir :
"Laure,
Tu trouveras, dans le tiroir, Mercredi matin, une jupe. Tu la mettras avant d'aller au travail. Comme je ne suis pas en mesure de savoir quel sous-vetement tu porteras, tu les oteras et les laisseras dans le tiroir. Arrivée à ton travail, tu m'ecriras en quoi t'offrir TOUTE entiere est un probleme. Y aurait il des choses que tu lui refuses ?
Bonne matinée."

mardi 21 avril 2009

Mardi - Semaine 7

Quel salop ! Quel connard !
En rentrant hier soir, mon chéri avait un grand sourire sur le visage. Il m'a enserrée dans ses bras, embrassée torridement puis j'ai rien compris. Sa petite phrase "et tu veux diner ou alors ?". Il m'a proposé de m'emmener dans le petit resto pas tres loin de la maison, ambiance tamisée, un petit coin pour amoureux. C'est le "alors" qui m'a paru bizarre. Et puis il a rajouté "J'aime quand tu m'envoie des textos comme ca ... mais par TOUTE, tu pensais vraiment à toute toute".
Mon texto? Quel texto ? Au vue de ma mine déconfite, il sort son portable et me montre mon texto:
"Emmenes moi diner à l'exterieur ce soir, ensuite je serai à toi, toute à toi, vraiment TOUTE. bisous."
J'ai essayé de lui dire que c'est pas moi qui l'ai envoyé mais rien y fait, il me montre l'heure de reception du message, 12h30 ... et à cette heure la mon portable etait ... dans la poche de ma veste et moi ... SALOP ... il a du le prendre pendant que je ne voyais rien et le taper pendant que ...
Enfin, je bafouille à mon cheri que c'est quelqu'un qui a du me jouer un tour et que mon portable a du rester le midi sur mon bureau. Et la, le coup de massue :"
Moi qui pensais que tu voulais me faire plaisir. Ah, c'etait un peu trop beau, j'aurais du me douter". L'orage est monté progressivement, au debut juste des petits mots pas bien mechants, quelques piques, pour deferler en une phrase "Et de toute façon coté cul, c'est plutot devoir conjugal que kamasutra".
On est pas sorti. J'ai fait un truc à manger, il en a à peine manger. Il a dormi à droite, moi j'ai pas beaucoup dormi. Il est parti tot à son travail, moi je suis arrivée en retard. J'ai eteint le portable, j'ai essayé de travailler. Ca ira mieux ce soir.

lundi 20 avril 2009

Lundi - Semaine 7 - Retour ....

13h20. J'ai chaud. Encore chamboulée.

Etait-ce une surprise son SMS ? oui ... et non. Non car je savais qu'il rentrait aujourd'hui; Oui, car je ne pensais pas qu'il me demanderait de le rejoindre à l'appartement si tot.
J'avais beau essayer de penser à autre chose, mon coeur battait deja trop vite et il n'etait qu'à peine 10h. J'ai encore en tete ce midi ....

11h50. Je quitte mon bureau.
12h00. Dans l'appartement, rien n'a changé depuis Jeudi Midi. Le tiroir est tel que je l'ai laissée. Masque sorti, je fais les cents pas dans l'appart. Je suis inquiete, excitée mais inquiete. Mais qu'il fait chaud; j'entrouvre la fenetre et m'amuse à regarder les voilages bouger au gré du courant d'air.

Mon coeur s'emballe quand l'interphone sonne. Febrile, je le decroche et sans parler j'appuie sur le bouton. Trop tard pour reculer ou alors ... non trop tard,je tire la gachette de la porte, m'en retourne pres du fauteuil et enfile le masque. C'est fou ce que chaque bruit devient perceptible quand c'est le seul sens que l'on peut utiliser. Ses derniers pas sur le pallier se font entendre puis la porte que l'on referme.
"Bonjour Laure". Il est derriere moi. "Tu aurais pu te mettre à l'aise", me dit il en m'enlevant ma veste. A part mon bonjour, rien ne sort de ma bouche, je suis tetanisée au contact de ses mains qui sont deja sur mes hanches. Ses mains remontent jusqu'a mon cou pour me masser legerement les epaules et la nuque; elles sont chaudes, puissantes. Elles glissent sur mes bras et viennent se poser sur mon ventre, m'enlacant, puis remontent inexorablement sur ma poitrine jusqu'a mon cou. Sa bouche collée sur ma nuque, ses doigts ouvrent un par main les boutons de mon chemisier.
"Tu sens bon, Laure". Ces mots sont deposés dans mon oreille, d'une voix feutrée. Je n'ai deja plus mon chemisier qu'il degraffe mon soutif. Prenant ma main, il me fait marcher dans la piece puis m'immobilise.
"Si tu as froid, je peux fermer la fenetre". Froid !! non j'ai l'impression d'avoir chaud, que mes joues sont rouges. Je sens son soufle sur mon epaule et quand une de ses mains se pose sur mon ventre, j'ai un sursaut qui me colle à lui. Je n'ose bouger quand celle-ci glisse sur le tissu soyeux de mon pantalon et vient se loger contre ma chatte. Un mauvais reflexe et je crée un espace entre mes jambes dont il s'empare aussitot de sa main. Il appuie, caresse, masse mon sexe au travers des tissus l'en separant. A ce jeu la, il ne faut pas tres longtemps pour qu'il soit chaud et ma culotte subisse les premiers emois qui me parcourent. Je sens mes seins qui se tendent, qui me lancent. A croire qu'il le sait; ses deux mains s'emparent de ma poitrine, soupesent, evitent mes tetons, malaxent.
"Defais ton pantalon". Mes bras, jusque la immobiles le long de mon corps, obeissent à sa demande, et quand le zip de la braguette est baissé, elles retrouvent leur position pendant que le pantalon tombe de lui-meme au sol. Le bruit du matelas qui s'affaisse quand il s'assoit sur le lit. Une main derriere mon genou, l'autre deja entre mes cuisses; la tranche de sa main frotte le coton de ma culotte dans ma chatte. Je me sens deja mouillée, je ne peux laisser echapper le plaisir qu'il me donne. Mon clito se retrouve tres vite au contact du tissu qui l'irrite. Par ces mouvements appuyés, ma culotte est tirée entre mes fesses et son autre main vient appuyer dans mon sillon.
"Allonges toi". Comme un pantin, ma main dans la sienne, je m'exécute et à peine à l'horizontale, j'ouvre naturellement mes cuisses. Sa main decale le dernier rempart et ouvre la voie à ses doigts qui me penetrent. Doigts en moi, pouce contre mon bouton, il me branle energiquement et fait retentir ma jouissance dans la piece. Puis il s'arrete, remet ma culotte en place.
"Montre moi comment tu mouilles ta culotte". Prenant ma main opposée à lui, il l'amene sur mon sexe et la frotte pour me montrer ce qu'il attend de moi. Télécommandée, je continue le mouvement alors qu'il semble se lever.
D'abord le bruit d'un vetement qui tombe, le matelas qui se creuse au niveau de ma tete, puis une odeur de sexe monte à mes narines. Il me fait tourner la tete sur le coté et mes levres entrent en contact avec son sexe. "Suces moi". Mes levres s'ouvrent et il pousse sa queue à l'interieur de ma bouche. Lentement il va et vient. Me pince un sein de temps en temps. Il descend sa main vers mon antre sous ma culotte et me branle le clito alors que mes doigts continue de caresser mes levres, imbibant de mouille mon sous-vetement. Ma langue s'enroule autour de son gland et l'aspire jusqu'a ce qu' une chaleur envahisse ma bouche. Puis sur mes levres et ma joue, je sens couler sa semence.
"Continue de te branler". Je l'entends reprendre ses vetements, puis l'eau qui coule venant de la salle de bain. Puis plus rien. Les deux mains sur ma chatte, je me caresse. Puis le bruit de la porte qui se ferme. Je releve la tete: pas un bruit, je risque un "Maitre ?". Pas de reponse. J'enleve le masque pour voir qu'il est parti, me laissant ainsi. Debout, dans la glace, je vois une fille en culotte, une culotte auréolée, une fille avec le visage rubicond et du sperme qui coule encore sur la joue.

Semaine 7 - Lundi

09h00. Je regarde les images de l'appartement prises durant mon absence. quel regal !
Laure est venue à cet appartement; Pour quelqu'un qui ne se touchait pas, elle rattrape vite son retard. La voir ainsi sur le lit, se caresser , jouir ; dommage qu'il n'y ait pas le son ... si elle savait qu'elle etait observée, se livrerait elle de la sorte ?

09h30. Je zappe le site et lui envoie un SMS :
"12h00 à l'appart. Met le masque sur tes yeux quand je sonnerais et attend moi debout devant le fauteuil."

10h00. Je cherche sur internet un estheticien qui pratique l'epilation intime. Je crois bien que je vais lui prendre un Rendez-vous pour l'integrale.

jeudi 16 avril 2009

Jeudi - Semaine 6

14h30. J'ai l'impression de sentir mon odeur intime. Ce midi, j'ai joué avec le vibro. J'aime pas ce mot. God, non plus. Faut que je trouve un nom plus joli. Je me suis masturbée; tres lentement, longuement, le laissant juste vibrer en moi sans le toucher. Puis je l'ai mis a ma bouche, humant mes odeurs à pleines narines. Enivrant j'ai joui de mes doigts. Je me suis meme pas lavée. J'ai remis ma culotte en coton; je la sens deja humide.
J'ai fait la bise à un collegue; ce simple contact de ma bouche sur ses joues; si il savait la derniere chose qui a touché mes levres,emplit ma bouche, avant de l'embrasser.

mardi 14 avril 2009

Mardi - Semaine 6

09h00. Pas trop de monde au travail pour cette premiere semaine de vacances de Paques. Je me connecte sur le site. Rien. Pas un message. Pas un mot. Rien. J'etais prevenue mais ce petit jeu me manque depuis jeudi.
Pour avoir une pensée pour lui, j'ai mis une robe aujourd'hui. Moi en robe, c'est nouveau ca. Acheter ce samedi avec mon cheri. Les beaux jours arrivant. Ce matin je suis passée à l'appart. Curieuse, pour voir. Ce tiroir m'envoute. j'ai enlevé ma culotte en coton pour l'echanger contre ce string ouvert; drole de sensations. Chaque ouverture de mes cuisses semble insinuer encore plus chaque pan entre mes levres. Je crois que la chaleur va m'envahir un petit peu ce matin.

Il faudra que je pense à repasser me changer avant de rentrer.

jeudi 9 avril 2009

Jeudi - Semaine 5

12h00. J'ai decliné l'invitation de collegues pour aller dejeuner. Son dernier message m'a interpellé: de nouveaux vetements depuis hier, soit.

12h45. Je suis dans l'appart. Quel changement depuis hier. Le lit a été refait avec une parrure noire qui contraste avec le reste de la piece. Salle de Bain, Idem, les serviettes blanches ont été remplacées par de nouvelles bleues. Il y a bien une vie dans cet appart. Enfin une activité. Le tiroir a aussi été rangé: je fouille pour decouvrir ces vetements fraichement apportés.
Une nuisette en dentelle blanche quasiment transparente; un string coordonné; des bas. Tiens le vibro a disparu du tiroir.
Prenant ces bouts de tissu, je les pose sur le lit, tentée par un essayage. Nue, j'enfile le string; la dentelle blanche laisse apparaitre le triangle chatain ornant mon pubis. Nuisette passée, je me regarde dans la glace. De coté, de face, l'ensemble est tres jolie et me donne une allure tres ... provocatrice. Mes petits seins tendent legerement la dentelle, se dressent.
Me tournant pour me voir de dos, le vibro que je croyais disparu du tiroir m'apparait, posé sur la petite table a coté du lit. Je continue de me scruter de la tete au pied quand l'envie me prend d'aller vers cet objet si peu familier pour moi.
Assise sur le lit, le vibro dans les mains, je le touche, je le fais vibrer sur ma main, testant les differentes intensités. Un peu bruyant. Dans un premier geste, je le pose sur un teton contre la dentelle. La vibration n'est pas si agreable que ca a cet endroit; je le descend toujours plus bas pour le coller contre mon sexe; Vibrant de maniere non permanente, le contact est plus agreable. Mes joues rosissent lorsque je me decide à quitter cette culotte pour continuer ma decouverte de cet objet.
Allongée, je frotte le vibro sur mes levres. Tres sensible, la vibration me chatouillerait presque. De plus en plus detendue, il glisse et s'immisce en moi; au bout de quelques minutes, les premiers remous dans mon bas-ventre accelerent mon coeur; La tete puis le reste disparaissent dans mon antre pour en ressortir, puis me repenetre, puis ressort ... puis plus vite ... mon autre main fait ressortir mon bouton d'amour, joue avec, l'excite. Jusqu'a ce que tout s'emballe.
hummmm. Si il n'y avait pas cette vibration qui se propage dans la main quand on l'utilise ...

Petit pipi au toilettes, petite toilette intime. Un peu d'eau sur cet objet de plaisir. Je l'essuie, le range. Habillage, je retrouve ma tenue BCBG convenable et retourne au travail.
Midi instructif.

14h00.
"Maitre, Pour demain, je ne serais pas la non plus".

Semaine 5 - Jeudi

9h00. Laure est passée à l'appart. Je pensais qu'elle m'enverrait ballader. Plutot bon signe.
"Laure,
Qu'est ce que ca veut dire ? Ce que tu en feras entre autre.
La seule contrainte est qu'il doit etre libéré le Lundi matin et le Jeudi matin entre 9h00 et 11h30; Une femme de ménage passera à ces moments la. Dans la salle de bain, tu trouveras un panier à linge: si tu y deposes quelque chose, tu le retrouveras le lundi ou Jeudi midi suivant dans ton tiroir. Voila pour ce pied à terre.

Tu n'auras aucun message de ma part la semaine prochaine. Ce midi, je te laisse retourner Seule à l'appart essayer les quelques vetements mis dans le tiroir hier soir.
Pour Vendredi Midi, c'est toi qui decidera : Vendredi matin tu me diras si je te rejoins à 12h15 la-haut. Si tel est le cas, je sonnerais à l'interphone pour que tu m'ouvres. Tu laisseras la porte entre-ouverte et profiteras de ma montée pour mettre le masque de nuit sur tes yeux et m'attendre debout face au fauteuil. Rien ne se fera sans ton accord total.

Bon midi."

mercredi 8 avril 2009

Mercredi - Semaine 5

14h15. Un message de Maitre.
"A l'accueil, tu trouveras un paquet. Il contient 2 jeux de clés d'un studio situé à quelques pas de ton bureau. J'ai moi aussi un jeu de clé mais il est en depannage au cas ou. Va y faire un saut dans l'apres midi."

14h30. L'enveloppe m'attend bien. Des clés. Une adresse. Un plan. Remontant à mon bureau, j'enfile mon manteau et hélant un collegue :"je m'absente une petite demi-heure".
Plan en main, pas vraiment necessaire. Quelques centaines de metres à pied, je suis face à l'entrée. Je tape le code : le "griiiiinn" signifie l'ouverture. Cage d'escalier propre, pas d'ascenseur, 4 etages à grimper. Le nom sur la sonette me fait sourire : Monsieur Metlaur ! Clé en main, j'ouvre. Je referme a double tour derriere moi.
L'interieur est en opposition complete avec cet immeuble: Veillot à l'exterieur, Moderne à l'interieur. Enfin, Impersonnel est plus le mot : pour seul mobilier: un grand lit, une commode, un fauteuil, une cuisine americaine ridiculement petite, un coin bureau et une télé ! Je quitte mes chaussures pour ne pas abimer le parquet, je le manteau sur le lit; La piece doit faire 20m². Au fond une porte. Une salle de bain: douche, lavabo, pile de serviette pliée . L'appart semble tout neuf, tout refait, presque a sentir encore la peinture blanche qui domine dans la piece.
Sur la commode, une rose avec un mot. "Le premier tiroir et son contenu t'appartiennent". Vilaine curieuse, je l'ouvre. Suis-je surprise d'y trouver des accessoires sexuels: non. Une boite de capotes, un string "ouvert", des menottes. Un vibro attire mon attention, moi qui n'en ait jamais eu, ; couleur bleu vif, texture agreable au toucher.Sans le vouloir, je declenche son fonctionnement. Comme une gamine qui aurait fait une betise, j'essaie de l'arreter. Ouf, apres quelques pressions il se calme. Je le remet en place et explore ce tiroir. Un masque de nuit. Une robe soigneusement pliée.
"Son contenu m'appartient". Je déplie la robe; une robe blanche, tissu soyeu. Envie de l'essayer. Jean et chemisier à terre, j'enfile cette robe. Elle est à ma taille. Dans la glace je vois ma silouhette: la legereté de la matiere laisse apparaitre les marques de mes sous-vetements.
Deja 20 minutes que je suis la. Je me rhabille et rentre à mon bureau.

15h15. Clés soigneusement rangés dans mon tiroir, rose à plat sur mon bureau. Je me connecte sur le site et laisse un message.
"Qu'est ce que cela veut dire ?"


mardi 7 avril 2009

Mardi - Semaine 5

14h00. Et ce pull à meme mes seins qui me chatouille les tetons a chaque mouvement. Le pire, c'est que sa demande m'a donnée le sourire. 30 minutes avant de le voir. Que vais je lui dire?

14h30. Il est déja la. Toujours cette satanée visiere de baissée. Un blouson noir legerement ouvert, cravate, chemise à rayure fine, pantalon habillé et mocassin noir. Assez classe comme tenue de moto.
"Approche Laure". Sa main se faufile dans l'ouverture de mon manteau et va immediatement sous mon pull pour remonter sur un sein. Il caresse. Il malaxe. Il pince."C'est bien pour le haut". Sa main descend à mon entrejambe et ouvre la fermeture eclair. De moi-meme, j'ecarte legerement les jambes et sa main disparait dans l'ouverture créée."Alors etait ce agreable la derniere fois ?".
J'ai envie de lui dire non pour le contrarier mais ce qui sort de ma bouche n'est qu'un "oui" timide.
Sa main pourtant si agreable se retire et referme mon pantalon. Il descend alors de sa moto et se place dos à la rue, face à moi. "Glisse ta main dans mon pantalon". C'est lui qui s'empare de ma main et la guide vers sa ceinture.
Braguette baissée, je colle ma main contre le tissu qui me separe d'une erection naissante. Il ne dit rien. Je caresse. Je serre. Au cours d'un mouvement, mes doigts trouvent une ouverture et se retrouvent au contact direct de son sexe. je le masturbe. Il est dans ma main. Sous mes yeux. Sa bite est en dehors de son pantalon. Serrant fort, ma main se fait plus glissante sur son gland. Plus de 5 minutes que je m'active sur son vit et il ne dit rien. C'est moi qui le tient. C'est moi qui decide; enfin je croyais.
"Ta main va bientot etre poisseuse. Fait attention à mon pantalon. Sauf si ..."
Sauf si. Je sais ce que ca veut dire ca. Mais la, dans la rue. J'aurais du arreter la. j'aurais du hesiter. Au lieu de ca, je me suis accroupie devant lui. Je l'ai branlé fort en posant mes levres sur son gland. Il m'a pénétrée la bouche. J'ai aspiré, sucé, humidifié ; puis ma bouche s'est remplie. Il a relaché la pression sur ma tete.
A peine relevée, il avait deja rangé son outil, enfourché sa moto.
"Merci Laure". Son gout dans ma bouche, il a demarré en trombe et m'a laissée seule sur ce trottoir.

14h50. Je suis passée devant le lavabo et finalement suis revenue à mon bureau. J'ai son gout encore sur mon palais. Un gout d'indescence. Le gout de quelqu'un qui n'a meme pas essayé de dire non. Un gout qui va disparaitre.
J'ai passé un doigt dans ma braguette. Douce caresse. L'apres midi va etre longue.
J'ai aimé son Merci.

Semaine 5 - Mardi

11h00.
"Chere Laure,
Qu'es tu prete à faire pour que je reponde vraiment à ta question ? Disons que je sais beaucoup de choses sur lui aussi.
Je t'ai vue ce matin arrivant au travail; Ta tenue ne me convient pas du tout. Ce pantalon trop large, ce pull raz de cou et ton manteau ne te mette pas en valeur. Alors si dessus ce n'est pas satisfaisant nous allons faire en sorte que dessous le soit. Il n'y aura donc rien sous ton pantalon et rien sous ton pull.
A 14h30, tu me rejoindras a notre endroit habituel; culotte et soutif dans la poche de ton manteau. Tu en profiteras pour me dire de vive voix si tu as aimé notre seance de Mardi dernier. "

lundi 6 avril 2009

Lundi - Semaine 5

09h00. Nouvelle semaine. J'ai droit à une question. Je ne peux croire qu'il en sache autant sur moi, sans que l'on soit assez proche. Connait il mon cheri ? on verra bien sa reponse.
Me connectant sur le site, je vois mes nouvelles instructions; ou plutot ses interrogations.
"Aujourd'hui, j'attends juste une reponse. mais pas juste un oui ou un non. Le fais tu jouir dans ta bouche ?".

Encore un qui passe son temps sur les sites porno à regarder des videos ou cela se termine toujours comme ca. Comme si c'etait normal de le faire !
Non, ca n'arrive pas. Enfin, plus. Je me souviens, il y a 5 ou 6 ans, quand nous nous sommes mis ensemble avec mon chéri; nous ne vivions pas sous le meme toit. Lui à quelques centaines de kilometres, moi seule dans mon studio. A l'epoque, on s'arrangeait pour se voir quand j'etais "praticable", comme il disait en souriant. Il est arrivé que certaines fois, ce n'etait pas le cas; alors c'etait calin restreint, calin manuel. Et puis un soir, il m'a demandé de le sucer; je ne l'avais jamais fait. 25 ans et je n'avais jamais fait une pipe. Mais lui je l'aimais et j'ai eu envie de lui faire plaisir.
Lumiere allumée, il m'a regardé faire; me disant tout haut ce dont il avait envie. Jusqu'a ce "Continue plus vite mais t'es pas obligée d'avaler". A quattre pattes entre ses jambes, un flot acre et abondant a envahi ma bouche. Lui levant son bassin, appuyant doucement sur ma tete pour ne pas que j'extrait son sexe de ma bouche. J'ai avalé. Non pas contrainte mais un peu quand meme. C'etait pas bon. Pas immonde non plus. A Voir son visage aussi souriant et si content, il y a eu droit d'autres fois. Et puis, petit à petit, l'envie de lui faire a disparu. Alors maintenant il m'arrive de le prendre dans ma bouche mais jamais plus. Juste un préliminaire.

vendredi 3 avril 2009

Vendredi - Semaine 4

09H15. En retard cause reveil difficile. Je passe à l'accueil et un paquet m'attend bien.
Je découvre son contenu, son mot. Je suis pas super calée en informatique mais je suppose qu'il doit pas etre loin pour pouvoir recevoir les données de la camera. C'est bizarre, mais c'est ce qui me vient en premier à l'esprit; comme si je n'etais pas choquée de ce qu'il allait bien pouvoir me demander. Je crois que son "jeu" me plait un peu. Me plait bien peut etre meme.
09H40. Je recois des visiteurs dans mon bureau pour travailler.
09H55. L'alarme de mon agenda me signale qu'il me reste 5 minutes. Probleme ! je n'en ai pas fini avec mes visiteurs et cela risque de durer. Je me connecte au site et signale mon empechement.
"Impossible à 10H00. Je ne suis pas seule".
Quelques minutes plus tard, sa reponse ne va pas dans mon sens. "Pas mon probleme, allumes la et surveilles mes demandes".
Mes deux visiteurs sont en face de moi, de l'autre coté du bureau, eux aussi face à leur portable à taper les qelques informations que nous echangeons. Faisant tomber une feuille par terre, j'en profite pour allumer le boitier.
"Remontes ta jupe sur tes genoux". je fais glisser ma chaise completement sous le bureau pour me dissimuler et continuant a parler avec mes visiteurs, je tire sur le tissu de ma jupe jusqu'a sentir mes genous decouverts.
1 ou 2 minutes plus tard. "Bien, remontes encore et ouvres tes jambes". Aussi discretement que possible j'obtempere. Mes cuisses sont largement ouvertes et decouvertes, et ainsi installée rien ne doit echapper à l'oeil de la camera.
"C'est quoi cette culotte, j'avais dit LEGER ! puisque tu ne veux pas comprendre, enleves la !"
L'enlever , n'importe quoi !!! "Pas possible".
"J'ai dit enleves la ! trouve un moyen, tu as 5 minutes". Je ne reponds pas et continue à travailler avec mes interlocuteurs.
Quelques minutes s'ecoulent et mon portable sonne. Numero inconnu.
"J'attends" , me dit la voix a l'autre bout du fil. Il me faut une seconde pour realiser que c'est l'autre qui me parle. Face à mes visiteurs, je garde mon calme et tente de repondre au tel.
"Excusez moi, mais je ne suis pas seule, je peux vous rappeler plus tard ?"
"Non, tu vas t'excuser quelques secondes, aller aux toilettes et revenir sans ta culotte."
"Ca ne peut pas attendre ?"
"Non."
Il raccroche. Gênée mais excitée, je m'absente quelques minutes apres m'en etre excusée et reprend place à mon bureau. Remontant ma jupe, j'imagine maintenant la vue qu'il a sur mon intimité.
"Bien, le test est terminée. Tu peux eteindre la caméra. Ne remets pas ta culotte ce matin. A 15h, tu rallumeras, je ne te donnerais aucune instruction, je compte sur toi pour etre à la hauteur ; tu me montreras aussi ton cul. A 15h30, tu pourras eteindre."

14h15. reçu dans mon mail.



Semaine 4 - Vendredi

Hier soir avant de partir, je lui envoie sur son mail quelques instructions.
"Demain c'est jupe et dessous leger. Passe à l'accueil en arrivant".

J'ai preparé un colis que j'ai soigneusement deposé à son accueil avec un petit mot l'accompagnant:
"Comme tu le vois, il y a trois parties : un element adhesif d'un coté et velcro de l'autre, une alimentation et un boitier. Tu as bien compris que le boitier n'est autre qu'une camera sans fil. L'alimentation est la pour recharger la camera. L'element adhesif se colle sous ton bureau. Le coté Velcro te permettra d'accrocher le boitier et l'enlever.Je te passe le laïus technique mais avec cela je te verrais en direct. Enfin quand je dis te verrais, je pense à "verrais" ce que je te demanderais.
A 10h00 pile, nous ferons un test technique. tu allumeras la camera en enfoncant le bouton situé à l'arrière du boitier. Tu te connecteras sur le site et je te donnerais les instructions presque en instantanée. A tout à l'heure."

Vivement 10h.

jeudi 2 avril 2009

Jeudi - Semaine 4

09h00. Rien. Pas de message. J'etais prévenue mais quand meme. Je pensais avoir un petit mot.
Dire qu'il a créé une attente; NON. Mais bon ce coté un peu inconnu et inattendu fait partie de mon quotidien depuis presque quelques semaines.
Et puis, je ne sais pourquoi mais en ce moment j'ai plus envie de faire l'amour, de me sentir belle, de m'apreter un peu plus le matin ; et le soir.

Ca doit etre le printemps.

mercredi 1 avril 2009

Mercredi - Semaine 4

Hier, j'ai recu sa reponse.
"Je te connais depuis Longtemps.
Demain et Jeudi, ce sera repos. Pour vendredi, tu auras une surprise."

La reponse n'est pas à la hauteur de mes attentes mais soit. Quand je repense à hier matin ...
Quand je l'ai vu fumer sur sa moto, j'ai cru que j'arriverais à voir son visage. Peine perdue. Enfin un nouvel indice : levres fines, visage a priori rasé de tres près. Ca m'aide pas des masses. Par contre j'ai reussi à voir sa plaque d'immatriculation (348 *** 92).
Comment décrire ce que s'est passé; la contrainte au début. Mais apres quelques minutes, je ne sais pourquoi je me suis laissée aller. Le lieu, Cette impasse deserte. Les gens qui passent à quelques metres, enfin quelques dizaines de metres. Cette main qui me caresse, qui provoque en moi des remous dans mon ventre, dans mon coeur, des images dans ma tete. Et puis pour terminer ce gout dans ma bouche en le quittant.


A l'accueil, j'ai croisé un collegue; gênée, j'ai pretexté un ruhme pour ne pas lui faire la bise. A mon bureau, j'ai posé mon sac et me suis dirigée aux toilettes, toilettes handicapé. Jupe relevée, culotte baissée sur les genous, j'ai passé ma main sous l'eau froide pour refroidir et calmer les sensations de ma rencontre matinale. Le contact de ma main, de mes doigts, n'ont pas eu l'effet souhaité: je me voyais dans la glace et honteuse je me suis ravisée. Il m'a fallu toute la matinée pour que les images disparaissent de ma tete et que le calme ne revienne reellement dans mon bas-ventre.

L'apres-midi, j'ai pris le post-it ou etait noté son immatriculation et l'ai rangé dans un tiroir. Je sais qu'il est la maintenant; on verra comment et quand l'utiliser. En tout cas pas maintenant.