La rencontre de Maitre et de Laure

Un homme, Une femme, des echanges.
Simplement un journal à deux faces.

MetLaur@live.fr

mercredi 25 mars 2009

Mercredi - Semaine 3

08h55. Encore quelques metres. Du trottoir d'en face, je scrutte le fond de l'impasse. Il est deja la. Une moto arrétée au fond de l'impasse un peu en retrait. J' ai la chair de poule. Le froid surement, par ce matin glacial.
A quelques foulées, une grosse moto. Malgré sa tenue, on devine un homme de corpulence normale, surement de taille moyenne. Moi qui pensais voir ses yeux, c'est raté, une visiere à l'interieur de son casque cache pratiquement tout son visage. Impossible à reconnaitre.
"Bonjour". Sa reponse est aussi laconique et d'une voix qu'il tente de dissimuler.
"Approche". La tete, enfin le casque, tournée vers moi, il sort un appareil de sa poche. D'une main il attrape le bas de ma longue jupe pour tendre le tissu et de l'autre il glisse l'appareil sous celle-ci. Immobile, je le laisse faire et seuls les eclairs blancs se reflechissant sur le sol indique que quelques flashs ont été declenchés.
Alors qu'il range l'appareil dans sa poche, deux mots sortent de sa bouche:"Retourne toi". Je n'ai qu'à peine le temps d'observer ses main; seul morceau de lui qu'il devoile. Des mains imposantes sans etre trappues, des ongles soignés, une peau legerement mate. Dos à lui, je sens la tranche de sa main glisser le long de la raie de mes fesses et continuer son chemin jusqu'a mon pubis. En se retirant, elle presse plus fermement mes chairs avant de les quitter. Nul doute que mon émotion ne lui ait echappée.
"Tu peux partir."

09h13. Le temps de passer aux toilettes enfiler une culotte. Assise à mon bureau, j'ai encore le coeur qui bat de cette prise de contact. Finalement je l'ai fait.
Hier soir, comme mon Chéri m'observait me deshabiller avant d'aller me doucher, je lui ai demandé ce qu'il pensait de ma toison. "Tu aimerais plus court ?". Sa reponse ne pouvait etre plus engageante; un sourire jusqu'aux oreilles. Alors, assise sur le rebord de la baignoire, j'ai rafraichi. Quelques coups de rasoirs autour des levres, un peu sur les cotés, quelques coups de ciseaux. Quand je suis revenue dans la chambre, il s'est assis sur le bord du lit et a tiré la ceinture de mon peignoir; ouvrant les pans, il a decouvert un nouveau jardin : un jardin plus petit, plus court, et un acces dégagé ...Ses yeux, ses doigts, sa langue ... il en fit l'inauguration.

4 commentaires:

  1. Maître, sur ce coup là vous êtes un enfoiré
    Franchement, l'obliger ainsi à se raser
    ça va être l'horreur quand ça va repousser !
    vous auriez pu lui offrir une épilation soignée !

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  2. Franchement, je me régale... bravo à tous les deux... ( et hop... pas de Maître ni d'Esclave... ;-))

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  3. @Multi-sourires: je confirme, je ne suis pas quelqu'un de bien.
    @Lyzis: Merci mais j'ai eu du mal à comprendre vos mots : en effet, comme vous le dites, vous n'avez pas respecté la structure grammaticale : un phrase commence toujours par Maitre quand elle s'adresse à moi.

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  4. Mais, Maitre... cela ne s'adressait pas à vous... mais bien à Vous...

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