La rencontre de Maitre et de Laure

Un homme, Une femme, des echanges.
Simplement un journal à deux faces.

MetLaur@live.fr

jeudi 14 mai 2009

Jeudi - Semaine 10

Hier soir il m'a laissé un message sur le site.
"Laure,
Demain 12h15, à l'appartement. Habillée comme tu veux sauf les chaussures, mets des escarpins noires. Tu mettras le masque.
Maitre."

A 11h45, je suis allée au toilettes. Enfin faire une petite toilette; remettre mes cheveux, enfin un truc de fille. Depuis le soir, j'y ai pensé. Pourquoi des escarpins. Pourquoi habillée.
A 12h10, j'etais dans l'appart, le masque sur les yeux. Je me suis assise sur le lit. Dans le noir. A l'attendre.

Puis il est arrivé. Je me suis levée: je ne sais pourquoi. Il m'a dit Bonjour! Rien d'exceptionnel mais ca me fait frissoner à chaque fois quand il me dit bonjour. Puis rien. Puis le bruit de tiroir. J'avais meme pas pensé en arrivant à l'ouvrir ce tiroir. Histoire de voir.
Puis il m'a pris la main pour m'amener au milieu de la piece. Derriere moi, il m'a embrassée le cou et ses mains ont saisi mon manteau pour me le faire quitter. Il m'a enlassée sans dire mot; comme toujours. Ses mains sur mon ventre ont attrapés mon chemisier pour le sortir de mon pantalon, lentement, remontant sur mes seins, deja tendus, deja excités. Un a un il a oté les boutons. Mettant a nu mes epaules, il les a embrassées en se debarassant de mon haut. Puis mon ventre, le bouton de mon pantalon, le zip. Il a glissé au sol. Mon maitre a laissé ses levres trainées le long de ma colonne et m'a aidé a oté le tissu entravant mes jambes. J'ai senti sa bouche contre mes fesses. Contre la satin de ma culotte. Ses mains sont remontées sur mes mollets, mes cuisses pour redescendre en s'emparant de ma culotte. Sa bouche collée à mon sillon. Puis tout son corps est remonté contre le mien. Enfin pas assez contre. J'aurais aimé sentir son ardeur contre mon corps. Mon soutien gorge m'a quitté presque sans que je ne le sente. Cette sensation d'etre nue, d'etre sous son influence.
Puis la chaleur de ses mains a envahi ma poitrine, un contact doux, pas oppressant, presque une caresse. Descendant jusqu'a mon pubis, il m'a torturée delicatement; effleurant mes levres, les ouvrant par son simple contact. Sa langue gobbant mon lobbe, il s'est collé a moi, enfoncant ses doigts entre mes chairs avant de se séparer de moi.
Quelques bruits de pas, quelques bruits de tissu, je l'ai senti devant moi pour m'attirer vers le lit. Assise sur le bord, puis allongée les jambes touchant le sol. Il a pris ma jambe droite et la douceur d'un tissu soyeux est remonté le long de ma jambe. Un bas. Le deuxieme bas est venu m'habiller. Il m'a relevée. Debout dans le noir, j'ai senti ses bras m'entourer pour en fait me ceinturer. Ses doigts ont saisi le haut d'un bas et j'ai compris qu'il attachait un porte-jaretelles. De sa position basse, il a glissé sa langue contre mon sexe humide puis encore une fois il s'est eloigné.
"Leve les bras". Il m'a enfilé un tissu par mes mains, puis ma tete, puis le tissu a glissé le long de mon corps pour se placer. Une robe. Frolant mes tetons, je me suis sentie sensible. Si j'avais pu le prendre dans mes bras. A cet instant. J'ai serré les poings, par reflexe. Pour m'en empecher. Encore une fois il s'est eloigné.
Soulevant mon pied, il m'a enfilée un escarpin. Puis l'autre. Il m'a pris la main pour me faire tournoyer. "Tu es tres belle ainsi".
D'une voie legere, il m'a parlée :
"Voici la regle du jeu. Tu vas aller rejoindre ton travail ainsi. Tu rentreras chez toi ainsi. Tes vetemetns restent la. Et tu attendras ton cheri dans cette tenue. C'est un ordre. Ne cherche pas a revenir te changer avant de rentrer car je saurais si tu as repris tes vetements.
Bonne apres midi et bonne soirée."

La porte a claquée. Comme a chaque fois. Le masque tombée je me suis vue dans cette glace, dans cette robe noire. Pas trop habillée mais terriblement sexy. Mon manteau sur le lit, un petit paquet enrubannée à coté. Je l'ai ouvert : un mot ecrit d'une belle plume :"les vetements et ce cadeau sont à toi." A l'interieur, un fouloir en soie rouge carmin que je me suis empressée d'essayer puis de glisser dans la poche de mon manteau.

J'ai quitté l'appartement en laissant mes vetements et suis repartie au travail. Les cuisses humides d'excitation.

2 commentaires:

  1. laure... te laisserais-tu prendre à un jeu dangereux que tu ne contrôles plus? Fais attention à toi... Reste maître de tes émotions... Désolée, je m'inquiète tout simplement.
    Bisous

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  2. @beaverstef : controler ... je ne crois pas pouvoir influer sur ce parametre. Quant aux emotions, je vais essayer de suivre ton conseil. Mais je vais tres bien ...

    Laure

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